Olivier Sillig
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Publié en
1995 aux éditions de l’Atalante, Bzjeurd est rapidement devenu un classique
de la littérature post-apocalyptique. Dans un monde où tout n’est que boue et
limon, tantôt dur et tantôt mouvant, les « limbes » engloutissent les
voyageurs imprudents. Quelques îlots de civilisation subsistent, souvent
victimes de raids violents. C’est ainsi qu’en rentrant chez lui, Bzjeurd
trouve son village détruit et ses habitants massacrés. Devenant Cavalier du
deuil, il se laisse guider jusqu’à Kazerm, une forteresse ténébreuse et
tentaculaire. Kazerm est
un roman inédit qui retrace les commencements de cet univers boueux et
visqueux. Pas loin de cent ans avant Bzjeurd, sept scientifiques assistent en
direct aux premiers jours de la catastrophe. A bout de ressources, ils
partent à la recherche d’un nouveau lieu de vie. Cet environnement délétère
transforme intimement leurs comportements et leurs rapports entre eux. Les
Limbes de Bzjeurd réunit ces
deux textes en une édition spéciale. Ce monde obsédant, absurde, funeste et
kafkaïen ne laisse pas le lecteur et la lectrice indemnes.
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Courrier
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