Florilège: Les pensées de 2003 |
Janvier | J'aime les îles parce qu'elles m'interdisent toute tentative de fuite vers la réalité. | En écrivant Après le
coucher du soleil, Presqu'île de Giens, printemps 2000. |
Février | Le pire qui puisse arriver aux
terroristes c'est que les conflits dont ils se servent comme excuse
soient résolus. Et vice-versa. |
Marcelo G. Kohen dans "L'arme de la
civilisation, c'est le droit" + dans l'air du mois |
Mars | Je n'ai connu dans ma vie que deux plaisirs, la paresse et
le sommeil. |
James Watt (par dérision peut-être, on
a donné son nom à l'unité de puissance qui
établit le rapport entre travail et temps). |
Avril | Personne
ne sait jusqu'où peuvent voler les anges. |
Jean
Claude Ameisen, La sculpture du vivant. |
Mai | Si toutes les femmes de Suisse connaissaient l'effet du céleri sur l'homme, les plantations du légume s'étendraient de Genève à Romanshorn. | Une maraîchère au marché, cet hiver, un samedi sous la neige . |
Juin | On est tous des vieux en devenir. Sauf eux. |
Un quinqua |
Juillet | On dit l'amour avec un grand "A" Et non l'amour avec un grand "M". Pourtant c'est plus beau l'amour avec un grand "t'aime!" Que l'amour avec un grand tas. |
Saint Valentin en Scooter |
Août | Les églises, c'est comme les femmes, elles nous
prennent par surprise. |
Tour de Sicile à vélo, Ragusa
|
Septembre | Le jour où les dernières veuves auront disparu
de Sardaigne, l'Europe ne sera plus qu'un vaste supermarché. |
Villaputzu, 1991 |
Octobre |
L'embêtant quand il fait beau, c'est qu'on sait pas si vient la
pluie ou si va continuer à faire beau. |
Lausanne, un samedi au marché, dans la canicule de septembre 2003 |
Novembre | Quand, débarrassées de leurs parasites, les poules ressortent mouillées de l’océan, les moules, pouillées, se grattent. | Procès entre parcs avicoles et ostréicoles à Courtelinois |
Décembre | Il y a 40 ans, j’étais sous la douche. | 22.11.203 |