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Olivier Sillig

Sauna

 Salut veilleur de bain, ouvre-moi donc ton huis
Et laisse-moi passer. Encaisse mon obole,
Joli petit pédé, car je viens aujourd’hui,
Une dernière fois, fêter mes couilles molles,
 
Sursaut pour raviver ma flamme décimée
Et faire goutte-à-goutter un peu du suif jauni
Qui perle au bout de ma chandelle déprimée,
Cette tête d’un nœud que l’amour a banni.
 


***


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slamé par CinqCentDouze le 11.05.10
09.12.09 (24.11.09 — 20.08.07 rebondissant sur une phrase de ma nouvelle  « Zaza Trita-tutto »